Édition du mercredi 5 novembre 2008
Fonctionnaires: la prime au mérite devrait «améliorer la qualité de service», estime André Santini
Le secrétaire d'Etat à la Fonction publique, André Santini, a déclaré mardi devant l'Assemblée nationale que l'instauration d'une «prime de fonctionnement et de résultats» (PFR), pour les quelque 200.000 fonctionnaires de lEtat de catégorie A, une notion «inscrite dans le statut de 1946», permettrait d'améliorer «la qualité du service».
«Nous sommes convaincus que (NDLR: la prise en compte des résultats pour la rémunération) permettra une amélioration de la qualité de service», a déclaré M. Santini, répondant à une question du député Maurice Leroy (NC).
«La prise en compte de la manière de servir et du mérite individuel est inscrite dans le statut de la Fonction publique depuis 1946», a-t-il précisé.
Selon lui, «cette prime est une prime de fonction liée à l'emploi du fonctionnaire» qui «permet de simplifier le maquis actuel des primes» et «d'autre part une prime de résultat qui permet d'instaurer une rémunération pour partie liée au mérite». Le but est de «doter l'Etat d'une politique de rémunération juste, moderne, dynamique au bénéfice de ses agents», a conclu le secrétaire d'Etat.
Le gouvernement a prévu de lancer dans les prochains jours la prime au mérite pour les agents de lEtat, qui concernera au départ 198.200 agents, et pourra s'élever à 14.400 euros par an au maximum pour les postes à forte responsabilité. Dans un premier temps, la PFR concernera les quelque 21.600 attachés et attachés principaux, cadres de la filières administrative (catégorie A, recrutés à bac+3 et le plus souvent à bac+5) de la fonction publique d'Etat. Mais, «à terme les catégories B vont rentrer dans ce dispositif, et le dispositif sera ensuite généralisé l'ensemble des trois fonctions publiques (Etat, hospitalière, territoriale)», selon l'entourage du ministre.
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